"Ma direction artistique était de toucher au plus juste le drame que soulève cette histoire d'amour.

"La petite soeur de Carmen", comme elle a été appelée, a quelque chose de plus tragique que les opéras-bouffes habituels d'Offenbach.

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La scénographie s'inscrivait autour d'un élément de décor principal.

Ce plateau circulaire incliné en bois brut a donné une liberté à l'imaginaire quant aux lieux traversés par le spectateur. Imposant mais rotatif; il devenait une place de village en folie, une cellule de prison ou encore un cabaret volant au gré de l'histoire. 

Le tout porté par un travail d'acteur précis, des costumes d'époque et un travail de lumières minutieux, j'ai pu réaliser d'intenses tableaux sur chaque acte."